Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (#RCD) dénonce avec la plus grande fermeté le refus des autorités de la wilaya de Béjaïa d’autoriser l’organisation d’une journée d’études sur le développement local, prévue par notre parti pour le samedi, 25 janvier 2025 à la maison de la culture du chef-lieu de la wilaya.
Malgré l’avis favorable du responsable de la salle, le Wali oppose son refus au déroulement de cette rencontre. Il vient ainsi de commettre une entrave sans aucun motif à une activité d’un parti légal pour débattre du développement local au moment où l’ensemble des partis est destinataire des projets de lois sur les assemblées locales.
S’agit-il alors d’un excès de zèle de la part d’un wali qui veut plaire à des parrains ou alors d’une décision centrale qui veut que le débat sur ces textes se déroule en dehors des citoyens qui sont avant tout les premiers concernés. Dans tous les cas, alors que le développement local est au cœur des enjeux sociétaux, cette décision représente un déni flagrant du droit à l’expression , à l’organisation et est contraire aux principes fondamentaux énoncés dans la Constitution. Si cette décision est du ressort des autorités centrales, elle préfigure de fait les objectifs du projet de loi sur les partis politiques qui consiste à ériger des obstacles pour tous ceux qui ne montrent pas patte blache.
Cette ligne de violations des droits à l’organisation et à l’expression qui vise à neutraliser et étouffer toute initiative qui pourrait remettre en question l’ordre établi ne peut durablement constituer un programme politique.
En empêchant cette journée d’études, les autorités ne font que repousser et compliquer les perspectives d’un ordre juste et démocratique où chaque Algérien peut jouer un rôle actif dans la construction, la sécurité et le développement de la société.
Le RCD appelle tous les citoyens, les acteurs de la société civile et les responsables politiques à se mobiliser contre cette oppression systématique et à exiger le respect de la liberté d’expression et de réunion.
Il est impératif que les autorités cessent d’empêcher le débat citoyen.
A Béjaïa, où l’interdiction nous a été signifiée, tout le monde sait que la faillite est d’abord celle des responsables qui nous refusent de débattre publiquement du bilan de ceux qui prennent la wilaya en otage et veulent que le statu quo continue. Ces mêmes responsables qui autorisent les activités de leurs affidés et alliés auxquels ils attribuent les salles qu’ils refusent au RCD.
Le RCD ne cédera pas face à cette intimidation. Il maintient son activité qu’il tiendra au siège régional du parti à la même date et pour les mêmes thématiques. Fidèle à ses engagements, il intensifiera son combat et sa détermination pour un développement local au service des citoyens et continuera à défendre les principes de liberté et de démocratie qui sont chers au peuple algérien.
L’interdiction d’aujourd’hui est un indice fort de leur faiblesse et de leur panique. Chaque voix libre compte, unissons nos forces et continuons la lutte !
Alger, le 23 janvier 2025
Atmane Mazouz Président du RCD