20 avril marque un tournant de l’histoire de l’Algérie. Le Printemps berbère de 1980 n’est pas un simple épisode contestataire : c’est un cri de dignité. Ce cri, lancé par des milliers de citoyens – étudiants, enseignants, travailleurs – ne demandait qu’une seule chose : le droit d’exister en tant qu’Imazighen, dans une Algérie multiple et authentique. Mais 45 ans plus tard, nous sommes contraints de poser une question douloureuse : l’État algérien a-t-il réellement entendu ce cri ? Ou a-t-il préféré l’étouffer dans les méandres de l’hypocrisie politique et administrative ? À Monsieur le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, […]