
De nombreux enseignants et syndicalistes ont subi, aujourd’hui, une répression et des interpellations abusives dans l’exercice de leurs droits à la grève et à la mobilisation pacifique pour la satisfaction de leurs revendications.
Le RCD dénonce avec la plus grande fermeté ces atteintes croissantes exercées à l’encontre des syndicalistes et des enseignants qui, dans l’exercice de leurs droits fondamentaux, revendiquent des conditions de travail dignes et un système éducatif de qualité.
Cette escalade constitue une grave atteinte aux libertés syndicales, à la liberté d’expression et aux droits humains. Loin de répondre aux préoccupations légitimes soulevées par ces professionnels de l’éducation, ces pratiques répressives cherchent à museler toute contestation sociale et à dissuader l’engagement citoyen.
Le RCD rappelle que la liberté syndicale est un droit fondamental consacré par la Constitution et les conventions internationales, notamment par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ainsi que par les principes démocratiques universels. La criminalisation de l’action syndicale et des revendications éducatives met en péril l’avenir même de l’éducation et du dialogue social.
Le RCD, qui a de tout temps soutenu les luttes syndicales, appelle à :
-La libération immédiate et inconditionnelle de tous les syndicalistes et enseignants arrêtés.
-L’arrêt immédiat de toute forme de répression, de harcèlement et d’intimidation à l’encontre des militants syndicaux et enseignants.
-L’ouverture d’un dialogue social sincère et inclusif afin de répondre aux revendications légitimes des travailleurs du secteur éducatif.
-Le respect strict des engagements nationaux et internationaux en matière de droits syndicaux et de liberté d’expression.
Alger, le 12 février 2025
Le #RCD